mercredi 28 juillet 2010

le Louvre, Paris


le Louvre, Paris
Mise en ligne par Pierre Bourru Junior

comme tout les 1er Dimanche du mois, le Louvre sera GRATUIT le Dimanche 1er Aout

dimanche 25 juillet 2010

Paris, musée d'orsay du pont royal


Paris, musée d'orsay du pont royal
Mise en ligne par Pierre Bourru Junior

http://www.musee-orsay.fr/fr/accueil.html

jeudi 8 juillet 2010

Le Louvre dépoussière l'art grec




Par Eric Bietry-Rivierre

Sur les 8 millions de visiteurs annuels du Louvre, entre 60 % et 80 % viennent voir la Vénus de Milo. (AFP)

Un nouveau parcours, plus ethnographique, structuré par la géographie et la Mythologie, vient de s'ouvrir.

Depuis mercredi, le Louvre a rouvert ses salles d'art grec ancien. Une présentation modifiée par rapport à celle adoptée depuis 1982, plus adaptée au musée et à notre temps:on pose désormais un regard plus ethnologique et moins esthétisant sur le berceau méditerranéen. Notons d'abord que depuis la pyramide de Peï, le circuit général épouse la chronologie. Il sera complet lorsqu'en 2012 rouvriront les salles de la Grèce préclassique, aujourd'hui fermées le temps des travaux du chantier des «Arts de l'islam» .

L'arrivée dans la période grecque et hellénistique (de la construction du Parthénon au IVe siècle av. J-C à la conquête romaine au Ier siècle av. J-C) est ponctuée par son point d'orgue, l'incontournable Vénus de Milo. Sur les 8 millions de visiteurs annuels du Louvre, entre 60 % et 80 % viennent la voir. Restaurée, accompagnée de quelques-uns de ses fragments et du récit de sa découverte, elle a été installée dans une salle plus confortable puisqu'on passe de 71 à 214 m2. Le public peut donc tourner plus facilement autour. Clin d'œil de l'histoire, la sculpture retrouve l'espace où elle était exposée de 1824 à 1848.

Deux options

Ensuite, il est possible de choisir sa boucle. Soit commencer par la gauche. Par un voyage géographique dans l'art grec antique, avec cartes et affichettes trilingues:non seulement celui d'Athènes et du Péloponnèse, mais aussi celui de la Grèce du Nord, Épire, Thrace, Macédoine, Italie du Sud, Asie Mineure, Égypte et Cyrénaïque (Libye).

Soit commencer par la droite et découvrir les dieux et héros de la Mythologie. On conseillera la première option car elle offre un splendide coup d'œil en profondeur des répliques romaines de la statuaire grecque classique aboutissant à la Vénus. Dans cette galerie, la plupart des pièces ont été posées au centre et non plus le long des parois. Ces dernières ont retrouvé le marbre rouge royal de Belgique qui avait çà et là été occulté par des repeints dans les années 1930.

L'éclairage est partout assuré par de hautes rampes dont les spots envoient la lumière soit directement, soit indirectement, par le plafond voûté pour une diffusion adoucie. Il change d'une galerie l'autre. La seconde, percée de grandes fenêtres, est plus vive tandis que la première, dont les vitrines refaites renferment parfois de fragiles traces de polychromie, baigne dans une ambiance atténuée.

«Nous avons pu légèrement augmenter le nombre d'objets, passant à 220, et ils ont tous été restaurés», se félicite Ludovic Laugier, chargé d'études documentaires au sein du département dirigé par Jean-Luc Martinez. Et de désigner quelques trésors comme ce diadème d'or et d'émail, ce vase en terre cuite à tête de méduse, ces portraits d'Alexandre le Grand et de Cléopâtre, ce colossal vase de Pergame jadis peu visible dans la cour du Sphinx ou ces drapés mouillés miraculeusement immortalisés dans le marbre du mont Pentélique ou du mont Paros. Au total, près de deux millions d'euros ont été consacrés à ce nouveau parcours qui se prolonge par la célèbre salle des caryatides où le souvenir des maîtres Praxitèle et Lysippe est honoré dans la pierre par une suite de nus gracieux et de variations d'expression de la douleur.

Musée du Louvre, aile Sully, rez-de-chaussée, salles 7 à 17.

mercredi 7 juillet 2010

Musée de sculpture en plein air de Paris


Musée de sculpture en plein air de Paris
Mise en ligne par Pierre Bourru Junior

un lieu à découvrir en famille, une promenade au fil de l'eau, des danseurs de tango et tout ça sur les quais de paris

mercredi 30 juin 2010

le Louvre C gratuit


Paris, détail salle du louvre
Mise en ligne par Pierre Bourru Junior

Tout les premiers Dimanche du mois, le Louvre ouvre ses portes Gratuitement

N'Oubliez pas les Musées de la ville de paris qui eux ouvrent leurs collections permanente Gratuitement !!!

jeudi 10 juin 2010

L'enfance de l'Inde


L'enfance de l'Inde

Par Eric Bietry-Rivierry Ollivier)
Statuette représentant un éléphant. (Photo: Michel Urtado, Thierry Ollivier) Crédits photo : DDC, musée du quai Branly


Au Quai Branly, l'art modeste et foisonnant des autochtones hors castes révèle sa profondeur et sa contemporanéité.

Inquiétants soldats de bois noir, à moustache et turban. Bronzes miniatures de centaures ou d'éléphants à roulettes. Puissants phacochères et énormes poteries de chevaux richement parés. Bas-reliefs d'ancêtres disparus ou de héros légendaires. Entrelacs de créatures fabuleuses où l'on repère de-ci de-là un avion, un train, une automobile, un village… Dans les campagnes indiennes, ces sculptures et ces peintures décorent les fermes, gardent les cimetières ou parent les fêtes. Au Quai Branly, farandoles colorées, elles font penser à celles de l'enfance ou à ces essaims de créatures hybrides qui volettent dans le Bleu de ciel de Kandinsky. Mais attention à l'anthropocentrisme. Le monde des Adivasis, ces peuples animistes disséminés dans tout le sous-continent, est radicalement autre. Entre artisanat populaire et art contemporain tribal, entre fond ancien et inscription dans la vie quotidienne, sous l'art d'apparat des maharajas et celui des temples, il grouille joyeusement. La scénographie amusante et pas du tout folklorique de Stéphane Maupin (agence Fantastic) souligne cette vitalité hors caste. Depuis des siècles et aujourd'hui encore dans les carnavals, les Adivasis sont tournés en dérision. Bollywood, en les caricaturant, a cantonné au kitsch leur statuaire votive et leurs peintures à base de bouse séchée. Pour la première fois en Occident, les voilà réhabilités. Inépuisable Inde.
Jangarh, roi de Bhopal: initiateur d'un style

Les plus monumentales créatures du bestiaire magique de ce peintre ornent les murs du Parlement de l'État du Madhya Pradesh. Dans les années 1970, Jangarh Singh Shyam a été le premier à opérer la jonction entre la mythologie des campagnes et l'art contemporain. Avant de mourir en 2001, internationalement reconnu, il a fait école sur place où son art vivement coloré est désormais repris, non sans un certain galvaudage, par des dizaines d'artistes.

Autres maîtres de l'Inde , Quai Branly, Galerie Jardin (VIIe) Tél. : 01 56 61 70 00 Horaire : Mar, mer et dim de 11 h à 19 h. Jeu, ven et sam de 11 h à 21 h. jusqu'au 18 juillet Cat. : Musée/Somogy, 160 p., 29 €.


POUR ACHETER LE LIVRE :

» Autres maîtres de l'Inde, Catalogue de l’exposition, eds Musée/Somogy, 27,55€ sur Fnac.com

jeudi 20 mai 2010

pas assez de temps pour remplir ce blog, mais vous pouvez toujours voir mes cliché ici

vendredi 5 février 2010


mercredi 3 février 2010

Paris, Paris

le reste ici

lundi 1 février 2010

Doisneau, du métier à l'oeuvre à la fondation Cartier-Bresson

Doisneau, du métier à l'oeuvre à la fondation Cartier-Bresson

Par Cristianne Rodrigues



Fasciné par la banlieue, Robert Doisneau lui a consacré des photos devenues des classiques de la photographie française, pleines de lyrisme et d'un esprit ludique propres à l'artiste enfantin qu'il a été tout au long de sa vie. La Fondation Cartier-Bresson, inaugure la saison en lui consacrant une belle exposition.

Intitulée « Du métier à l'œuvre », elle retrace l'évolution artistique de ce photographe majeur à travers une centaine d'épreuves originales réalisées à Paris et ses environs entre 1930 et 1966.

►Robert Doisneau, du métier à l'œuvre, exposition à la Fondation Cartier-Bresson - 2, impasse Lebouis Paris XIVe - jusqu'au 18 avril - du mar au dim 13h-18h30, sam 11h-18h45, mer 18h30-20h30 - 3€/6€/entrée gratuite mer 18h30-20h30.

lundi 25 janvier 2010

«Les trésors de Lascaux sont intacts !»

Adrien Goetz, envoyé spécial du figaro



REPORTAGE EXCLUSIF - Adrien Goetz, notre chroniqueur, qui enseigne l'histoire de l'art à la Sorbonne, a effectué en compagnie du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, une visite exceptionnelle dans la grotte fermée au public depuis 1963.

Sur la colline de Lascaux, à Montignac, la porte monumentale de bronze, construite en 1948, évoque l'antiquité classique. Elle transforme en sanctuaire - ou en tombeau - la plus célèbre des grottes ornées, découverte en 1940, fermée au public par décision d'André Malraux en 1963. Depuis, il y a un «mystère Lascaux» et même une polémique : la grotte ignorée pendant 15.000 ou 18.000 ans, intacte, va-t-elle disparaître au XXIe siècle ? Après les moisissures blanches et les algues vertes, ce sont des taches noires qui, apparues depuis quelques années, menaceraient «la Sixtine de l'art pariétal». Frédéric Mitterrand a voulu constater sur place, avec Yves Coppens et Philippe Bélaval, son nouveau directeur général des patrimoines. Il m'a convié à participer à cette visite.

Le paléontologiste et paléoanthropologue Yves Coppens, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand et Muriel Mauriac, conservatrice de la grotte.
Le paléontologiste et paléoanthropologue Yves Coppens, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand et Muriel Mauriac, conservatrice de la grotte. Crédits photo : AFP

Passé les portes de bronze, commence une sorte de cérémonie initiatique. Il faut revêtir une combinaison blanche digne de la Nasa, deux protections successives pour les chaussures, franchir une autre porte. Rien de ce qui a été en contact avec l'extérieur ne doit entrer. Commence la courte descente par un escalier assez raide, sous les gouttes d'eau qui tombent par infiltration. Nouvelle porte : on entre dans la première salle, la plus grande, la ­salle des taureaux. Tous les appareils de mesure hygrométrique fonctionnent et une partie de la grotte ressemble à un laboratoire. Il fait un peu plus chaud. Muriel Mauriac, la conservatrice du site, et Jean-Michel Geneste, le directeur des recherches menées sur place, détaillent les moyens scientifiques grâce auxquels Lascaux fait l'objet d'une surveillance constante.

La grotte n'est pas un monument, elle est un écosystème, instable, vivant. Mais elle est d'abord une œuvre d'art. Frédéric Mitterrand, homme d'image, interroge Yves Coppens. Il veut voir les gravures, à la lumière rasante des torches électriques. Il est fasciné par la licorne, avec sa double défense, demande des explications sur cette couleur violette qui apparaît dans un dessin géométrique de la Nef et qu'on ne retrouve pas ailleurs. Devant le panneau des bisons adossés, il pose la question de la perspective.

Puis tout le monde se tait. L'émotion l'emporte. Voir le grain de la peinture, la manière dont le dessin semble si fragile et si sûr, l'impression d'être en contact, dans l'odeur âpre de ce monde confiné, avec ces artistes dont on ne sait rien, mais qu'on sent vivre. La profondeur moelleuse des noirs, les ocres, les repentirs, tout parle. Lascaux n'est pas un tombeau, c'est un lieu vibrant.

Un site en convalescence

Les polémiques avaient de quoi inquiéter, et le fait que la grotte soit inaccessible ne peut que venir les alimenter. À l'évidence, les parois et les peintures sont conformes aux photos et aux films. Lascaux n'est pas du tout, aujourd'hui, un univers dégradé. Les fameuses taches noires semblent localisées. Je les ai vues de près. Certaines sont en régression. J'avais imaginé une horrible lèpre masquant les gravures et les dessins, le problème, s'il est sérieux, est actuellement bien observé par les experts et ne semble pas s'étendre. Ces taches n'affectent pas les peintures. Visiblement, la grotte a souffert des travaux effectués au moment où les architectes des monuments historiques ont voulu en faire un monument visitable, dans les années 1960. Elle a subi les assauts de norias de touristes avant de retourner au silence. Elle est en convalescence. Dans certaines zones, où il y a bien eu des champignons blancs, on voit que le mal a reculé à la suite des traitements.

À côté, sans doute trop proche, car la colline ne devrait supporter ni route ni parkings, Lascaux II est en train d'être restauré, un chantier qui s'achèvera le mois prochain. Frédéric Mitterrand prend le temps d'y entrer. Voir la copie immédiatement après l'original est passionnant : la réussite est totale. Grâce à ce dispositif, Lascaux pourra continuer à captiver les visiteurs. À une jeune fille qui ravive le «cheval renversé», Frédéric Mitterrand parle d'Éric Rohmer.

Toucher du doigt la nuit des temps

Lascaux, daté d'abord de l'époque magdalénienne, serait sans doute un peu plus ancien, de la période dite solutréenne, en référence aux vestiges du paléolithique supérieur découverts au pied de la roche de Solutré. Descendre à Lascaux, c'est toucher du doigt la nuit des temps. C'est la préhistoire, mais c'est aussi l'enfance. C'est le sanctuaire d'une France idéale, avec ses quatre jeunes découvreurs, leur petit chien Robot, entourés symboliquement du bon instituteur du village et du savant abbé Breuil au milieu des genévriers. C'est ensuite un décor héroïque et littéraire, qui inspira Georges Bataille et André Malraux. C'est le cœur de la France. Une aventure mythologique.

mardi 19 janvier 2010

Monumenta 2010 / Christian Boltanski

Confrontation artistique de très grande ambition, MONUMENTA invite chaque année, à l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication / Délégation aux arts plastiques, un artiste contemporain de renommée internationale à investir les 13 500 m2 de la nef du Grand Palais avec une œuvre magistrale spécialement conçue pour l'occasion.

Après le succès des deux premières éditions de MONUMENTA confiées à Anselm Kiefer, en 2007, puis au sculpteur américain Richard Serra, en 2008, qui attirèrent chacune plus de 140 000 visiteurs en cinq semaines, c'est Christian Boltanski, l'un des plus grands artistes français, qui relève le défi en 2010. L’exposition est coproduite par le Centre national des arts plastiques, le Grand Palais et la Réunion des musées nationaux.

Vue de l'exposition - photo Didier Plowy











Né en 1944, Christian Boltanski a développé, depuis les années 1970, une carrière internationale qui le place au premier rang de la création contemporaine. L’installation inédite qu’il a créée pour MONUMENTA 2010 est conçue comme une expérience frappante, à la fois physique et psychologique, un moment d’émotion spectaculaire qui questionne la nature et le sens de l’humanité. Investissant l’ensemble de la grande nef, il crée un lieu de commémoration visuel et sonore d'une densité exceptionnelle. L'œuvre engage une réflexion sociale, religieuse et humaine sur la vie, la mémoire, la singularité irréductible de chaque existence, mais aussi la présence de la mort, la déshumanisation des corps, le hasard de la destinée. A cette installation il donne le nom évocateur de Personnes.

Œuvre visuelle, mais aussi sonore, l’installation inédite réalisée pour le Grand Palais aborde un thème nouveau pour l’artiste, qui poursuit sa réflexion sur les limites de l’humanité et la dimension essentielle du souvenir : la question du destin et de l’inéluctabilité de la mort. Conçue comme une œuvre unique, qui transforme l’ensemble du bâtiment par la création d’une ambiance particulièrement émouvante, l’installation s’offre au visiteur comme un gigantesque tableau animé. L’œuvre Personnes est une création à caractère éphémère. Selon la volonté de l’artiste, les éléments qui la constituent seront recyclés à l’issue de l’exposition.

Les œuvres de Christian Boltanski sont adressées à tous, elles interpellent et ébranlent. Sous la Nef du Grand Palais, le visiteur oublie toute référence muséale, il fait corps avec la scène vivante de l'art et de la mémoire. L'artiste, selon Boltanski, est celui qui dévoile au spectateur « une chose qui était déjà en lui, qu'il sait profondément ; il la fait venir à hauteur de la conscience ». Théâtre de la remémoration, MONUMENTA 2010 questionne le sens de la destinée humaine et affirme la place faite à chacun dans la mémoire collective.

Dans le cadre de MONUMENTA, Christian Boltanski poursuit la collecte d’enregistrements de battements de cœurs qu’il a engagée pour réaliser les Archives du cœur : les visiteurs sont invités à enregistrer le son des battements de leur cœur et à en faire don à l’artiste.

L'art de notre temps, pour tous les publics

Le Centre national des arts plastiques, coproducteur des grandes expositions d’art contemporain au Grand Palais, a une exigence : proposer à tous les publics des conditions d’accueil et d’accompagnement exceptionnelles.

Pour permettre au public d’aller à la rencontre des œuvres, les propositions sont variées afin de répondre au mieux aux attentes de chaque visiteur :
- De nombreux médiateurs spécialisés ;
- Des actions pédagogiques adaptées ;
- Une programmation artistique et culturelle pluridisciplinaire tout au long de la manifestation.

Le tarif d’entrée volontairement bas : 4€ (2 € au tarif réduit) permet à loisir de découvrir et de redécouvrir la manifestation.

Le Centre national des arts plastiques, fidèle aux missions de service public du ministère de la Culture et de la Communication / Délégation aux arts plastiques, poursuit son engagement et offre un système de médiation essentiel à la compréhension de l’art de notre temps. La médiation culturelle propose de développer un rapport renouvelé à l’art, un rapport chaleureux et inscrit dans l’échange et la discussion. En accompagnant les visiteurs, le médiateur invite le public à rassembler ses connaissances et exprimer ses perceptions pour construire sa propre compréhension des œuvres.

Plusieurs éditions

A l'occasion de l'exposition Christian Boltanski au Grand Palais, le Centre national des arts plastiques et la revue art press coéditent un album de l'exposition. Largement illustré, il réunit plusieurs grands articles publiés depuis 1970 dans artpress sur Christian Boltanski ainsi qu'un entretien inédit entre l'artiste et le critique Georges Didi-Huberman.

La monographie de Christian Boltanski est co-écrite par Catherine Grenier, directrice-adjointe du Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, commissaire de l'exposition et Daniel Mendelsohn, écrivain américain (auteur du roman Les Disparus, édité par Flammarion, qui a rencontré un grand succès, tant critique que public). Des textes inédits de Christian Boltanski et un facsimilé du livre d’artiste (édité en 20 exemplaires en 1974) Les morts pour rire de Christian Boltanski complètent le texte critique de Catherine Grenier et une conversation avec Daniel Mendelsohn.

Edité sur DVD par Arte, le film documentaire de 52 minutes, intitulé LA VIE POSSIBLE DE CHRISTIAN BOLTANSKI, Portrait fantôme de l'artiste, écrit et réalisé par Heinz Peter Schwerfel, produit par Schuch Conseils et Productions propose, avec la participation du Cnap, un bonus dédié au montage de l’œuvre Personnes pour MONUMENTA 2010 dans la Nef du Grand Palais.

lundi 18 janvier 2010

Opération de la dernière chance pour l'hôtel Lambert

Claire Bommelaer
pour le fig


Installé sur l'île Saint-Louis,à Paris, l'hôtel particulier a été construit entre 1642 et 1644 par Louis Le Vau pour Jean-Baptiste Lambert, secrétairedu roi.
Installé sur l'île Saint-Louis,à Paris, l'hôtel particulier a été construit entre 1642 et 1644 par Louis Le Vau pour Jean-Baptiste Lambert, secrétairedu roi. Crédits photo : AFP
Alors que le Conseil d'État doit se prononcer sur le sort réservé à ce bâtiment parisien du XVIIe siècle acheté par un prince qatarien, des négociations ont lieu au plus haut niveau pour trouver un arrangement à l'amiable.

Plus de deux ans après avoir été acheté par un prince qatarien, l'hôtel Lambert, magnifique édifice parisien du XVIIe siècle, est au cœur d'un incroyable imbroglio, dans lequel pouvoir, argent et vieilles pierres font mauvais ménage. D'ici à la fin du mois, le Conseil d'État devrait se prononcer sur la faisabilité des travaux projetés par le nouveau propriétaire. Déjà, le tribunal administratif de Paris a rejeté par deux fois sa requête, et les paris vont bon train sur l'issue de la décision.

C'est si «sensible» que le ministère de la Culture a engagé des négociations secrètes pour que le dossier se règle à l'amiable, d'ici à la mi-janvier. Car ce qui est devenu «l'affaire Lambert» est bien plus qu'une histoire de gros œuvre. Elle mouille la Mairie de Paris, qui semble incapable d'accueillir de grands investisseurs à Paris, les associations de sauvegarde du patrimoine qui apparaissent comme jusqu'au-boutistes, le ministère de la Culture, qui semble peiner à défendre le patrimoine français, et les Qatariens, vus comme des propriétaires indélicats. «Franchement, tout le monde gagnerait à négocier», résume David Kessler, conseiller chargé de la Culture auprès de Bertrand Delanoë, qui a été nommé médiateur avec Jean Gauthier sur ce dossier.

En 2007, la famille Rothschild décide de vendre cet hôtel particulier qu'elle habitait depuis trente ans. Le bâtiment, majestueux, installé sur l'île Saint-Louis, fait partie du circuit des Bateaux-Mouches et constitue un but de promenades le long de la Seine. Construit au XVIIe siècle par Louis le Vau pour Jean-Baptiste Lambert, possédant une entrée monumentale, des pièces classées dignes de Versailles et une série d'appartements, il a vu défiler les gloires de l'Europe, dont Voltaire. On doit ses décors peints à Eustache Le Sueur, mais aussi à Charles Le Brun. À côté du cabinet de l'Amour, de celui des Muses et de celui des Bains, la flamboyante galerie d'Hercule vaut à elle seule le détour.

Fêtes célèbres dans le jardin suspendu

Au XIXe siècle, l'hôtel devient la propriété de la famille polonaise Czatoryski, qui orchestre une riche vie mondaine dans laquelle Chopin, George Sand et Eugène Delacroix font bonne figure. Au XXe siècle, le baron de Rédé, nouveau propriétaire, y donne des fêtes célèbres dans le jardin suspendu. Son dernier propriétaire, le baron Guy de Rothschild, décédera quelques jours avant la vente effective au frère de l'émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa-al-Thani, qui se dit «passionné d'art et de patrimoine français».

Au moment de la transaction, plusieurs hôtels particuliers parisiens ont déjà été rachetés par des personnalités du Golfe, par des Russes ou des groupes chinois. Lentement, une tension monte autour du devenir du patrimoine français, sur lequel des «étrangers» feraient «main basse». Des rumeurs circulent autour de plusieurs hôtels particuliers dans lesquels des salles de squash ou des Jacuzzi tiendraient lieu de restauration.

Rassuré, ou peut-être endormi, par ses relations «haut placées», le prince qatarien est à mille lieux de ces rumeurs. Il se dit prêt à mettre l'argent qu'il faut sur la table - 60 millions d'euros ! -, s'entoure d'un avocat, Me Ginter, d'Alain-Charles Perrot, architecte en chef des monuments historiques, qui a notamment rénové l'Opéra Garnier, et du très chic Alberto Pinto, décorateur des grands de ce monde. Mais Alain-Charles Perrot intervient là à titre privé.

Hallali médiatique

En décembre 2008, projetant de faire pour 50 millions de travaux de rénovation, le nouveau propriétaire dépose un dossier, pour avis, à la commission du Vieux Paris, instance liée à la Mairie de Paris. Ce qui devait être une formalité se transforme en affaire d'État. «On a vu arriver un dossier épais comme le poing, faisant état d'ascenseurs, de parking à voitures sous le jardin, de nouvelles lucarnes, de plusieurs salles de bains, y compris au-dessus de pièces classées», raconte à l'époque Colombe Brossel de la Mairie de Paris. La commission s'insurge, dépose un avis négatif. Surprise : le ministère de la Culture, qui doit aussi se prononcer sur tous les travaux dans des bâtiments classés, se montre moins sévère. Il met sur pied une commission scientifique, réclame quelques correctifs - notamment l'abandon d'un escalier qui aurait endommagé un plafond à solives.

Après quoi, l'ancienne ministre de la Culture, Christine Albanel, donne, en juin 2008 - jusqu'avant le remaniement gouvernemental - un avis favorable aux travaux. «Je n'ai eu aucune pression d'aucune sorte pour ce faire», affirme l'ancienne ministre. À l'époque, ses services lui font valoir qu'il y a déjà deux ascenseurs dans l'hôtel, une dizaine de salles de bains et que l'autorisation de parking relève de la Mairie de Paris.

C'est Jean-François Cabestan, architecte du patrimoine, maître de conférence à Paris-I, membre de la commission du Vieux Paris, qui sonnera l'hallali médiatique. Cabestan est un des purs produits de la défense du patrimoine français. Intransigeant, cultivé, un peu en marge du temps, sorte de gardien du temple, l'homme sent qu'il tient son heure. L'association Paris Historique, qui défend les vieilles pierres, et dont il est membre, va servir de base à son combat.

D'autant que l'actrice Michèle Morgan, qui habita un des appartements de l'hôtel jusqu'en 1976, monte une pétition. Jean-Loup Dabadie, Marc Fumaroli, Henri Dutilleux, Georges Moustaki ou encore Guy Bedos y apposent leur griffe, autant par amour des pierres que par crainte des travaux et de ce nouveau voisinage : beaucoup sont également propriétaires sur l'île Saint-Louis.

En juillet 2009, l'association saisit le tribunal administratif de Paris pour faire stopper les travaux. En plein mois d'août, puis en septembre, deux audiences se tiennent. À chaque fois, l'ambiance est surréaliste. La salle, venue en nombre, est totalement acquise à l'association. L'architecte en chef se tasse sur sa chaise, pressentant sans doute qu'il joue sa réputation sur ce dossier. Le juge réclame des précisions, des documents. Faute de réponse claire, il donne un avis négatif. Du fond de la salle, un des membres de l'association tonne contre le ministère de la Culture : «Vous vous contrefichez de l'intérêt général !» À la sortie des audiences, Jean-François Cabestan et Pierre Housieaux, le président de Paris Historique, tiennent le haut du pavé devant les caméras. Le site Internet de l'association, jusque-là un peu feutré, explose. L'audience y est relatée en plusieurs langues.

Un propriétaire discret et « blessé »

Face aux people et aux acteurs, le propriétaire reste discret - trop discret, même. L'avocat français qui le représente, Me Éric Ginter, parle sans relâche d'un prince «désireux de faire de l'hôtel une nouvelle maison de famille», mais se montre incapable de faire sortir son client du bois. De fait, bien peu ont réellement visité l'hôtel. Frédéric Mitterrand s'y rend dès son arrivée. Mais l'association Paris Historique a lancé son procès sans y avoir mis les pieds. Le propriétaire n'accordera, en deux ans et demi, qu'une seule interview, à Libération. Il s'y dit «blessé» par l'accueil qui lui est fait et termine en indiquant sobrement qu'il «a absolument confiance dans la justice de (notre) pays».

La réalité est bien plus nuancée que cela. Début décembre 2009, dans le bureau de Frédéric Mitterrand, il fait passer le message suivant : si le Conseil d'État ne lui donne pas raison, il remettra l'immeuble en vente. Convaincus qu'il ne s'agit pas d'une vulgaire partie de poker, Frédéric Mitterrand et Bertrand Delanoë nomment deux médiateurs en les priant de dénouer la crise. Aujourd'hui, le propriétaire serait prêt à abandonner une partie des travaux. De son côté, pressée par une partie de sa base, qui estime que cette transaction est à la base «une erreur», l'association se déchire sur l'issue à prendre. Faut-il laisser tomber, au risque d'avoir l'air de perdre un grand combat ? Faut-il, au contraire, tenir bon, au risque de voir le propriétaire déserter et le bâtiment se dégrader ?

«Il y aura toujours quelqu'un pour reprendre les lieux», juge ainsi Jean-François Cabestan. Pas l'État en tout cas : en décembre, le ministre de la Culture a clairement fait savoir à l'association, reçue discrètement rue de Valois, que la puissance publique «ne reprendrait jamais» l'hôtel Lambert.

vendredi 15 janvier 2010

le musée de la sculture en plein air de Paris




Situé en bord de Seine, dans un jardin, le square Tino-Rossi, le musée de la Sculpture est un musée en plein air. Aucune barrière autour des oeuvres, le spectateur peut s'approcher des sculptures, voire même les toucher. Les oeuvres y sont comme à l'abandon, et sont parfois sujettes aux tags. Le musée a été conçu par l'architecte Daniel Badani dans les années quatre-vingt. Des sculptures de grands noms de l'art sont présentes : César, Brancusi, Nicolas Schöffer, Gilioli... Ces oeuvres prennent sens dans ce jardin, où la nature joue avec elles. Les reflets du soleil leur donneront un éclat particulier, le souffle du vent en fera bouger d'autres ou les fera siffler, en passant dans leurs interstices. Une manière de rendre compte du travail des grands noms de la sculpture de la seconde moitié du XXème siècle, plus proche du spectateur, de la vie, de la ville. Du jardin Tino-Rossi, on peut admirer la cathédrale Notre Dame de Paris, les bateaux-mouches qui glissent sur la Seine, ou bien organiser un pique-nique. Des joueurs de boules viennent régulièrement profiter de la quiétude du jardin, ainsi que des danseurs de tango ou de rock

samedi 9 janvier 2010

vendredi 8 janvier 2010

Flickr

This is a test post from flickr, a fancy photo sharing thing.

mercredi 6 janvier 2010

mardi 5 janvier 2010

Adresse du Musée Guimet

Musée national des Arts asiatiques Guimet
6, place d’Iéna
75016 Paris

Renseignements au 01 56 52 53 00

Ouverture

Tous les jours sauf le mardi, de 10 h 00 à 18 h 00
Fermeture de la caisse à 17 h 15
Fermeture des salles à 17h45.

- Le musée est fermé le 1er mai, le 25 décembre et le 1er janvier


PERSONNES A MOBILITÉ RÉDUITE : L’accès au musée Guimet se fait par une rampe, située sur la gauche des escaliers. Pour votre confort, il est préférable de l’emprunter accompagné. Un élévateur et des ascenseurs desservent les différents niveaux.

Le musée est climatisé.

Accès

Métro : Iéna / Trocadéro / Boissière.

Bus : n° 63, 82, 32, 22, 30

Parcs de stationnement : Avenue Kléber, avenue George V (place de l’Alma)

Taxis : Avenue d’Iéna devant le musée

Renseignements pour les visiteurs handicapés

Tarifs d’entrée

- Horaires : ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10 h à 18
Evacuation des salles : 17h 45.

- Pour les professionnels : achat de billets en nombre et à I’avance ; Billets coupe-file : Musée & Compagnie ;

- Pour les individuels : achat de billets coupe-file A l’avance dans le rérseau FNAC, Carrefour

- Gratuit pour les moins de 18 ans.

http://www.guimet.fr/

le musée Guimet

Le musée s'est constitué à l'initiative d'Émile Guimet (1836-1918), industriel et érudit lyonnais. Grâce à des voyages en Égypte, en Grèce, puis un tour du monde en 1876, avec des étapes au Japon, en Chine et en Inde, il réunit d'importantes collections d'objets d'art qu'il présenta à Lyon à partir de 1879.

Par la suite, il se spécialise dans les objets d'art asiatiques et transfère ses collections dans le musée qu'il fait construire à Paris et qui est inauguré en 1889. En 1927, le musée Guimet est rattaché à la Direction des musées de France et regroupe d'autre collections et legs de particuliers. C'est désormais la plus grande collection d'art asiatique hors d'Asie.

Le musée Guimet gère aussi le Panthéon bouddhique - Hôtel Heidelbach, tout proche, et le musée d'Ennery consacrés, eux aussi, à l'art asiatique. Toutefois, alors que les collections sont réparties dans le musée par aire géographique et selon une évolution stylistique ayant pour but la connaissance de l'histoire des arts de l'Asie, l'approche du panthéon bouddhique est plus liée au projet originel d'Émile Guimet puisque son but est, par le choix d'objets particulièrement signifiants sur le plan iconographique, la connaissance des religions, en l'occurrence celles des formes de bouddhismes extrême-orientaux (Chine-Japon).

À l'heure actuelle les collections du musée, relativement exhaustives sur le plan de la répartition géographique de l'Asie Orientale, se limitent aux objets archéologiques ou d'arts anciens et excluent l'art contemporain et les objets ethnologiques. On peut noter toutefois une forme de diversification avec la création d'un département des textiles grâce au legs de Krishnâ Riboud.

Une place, bien que peu importante, est également parfois accordée à l'art contemporain en marge des expositions temporaires. En ce qui concerne les collections ethnologiques ou celles en marge des grands courants culturels et religieux (production des populations autrefois qualifiées de tribales), il trouveront désormais leur place dans le cadre du Musée du quai Branly.

S'adaptant à l'évolution du monde musual dans lequel les missions du musée s'étendent à celles d'un centre culturel, le musée organise des manifestations culturelles liées aux cultures de l'Asie : rétrospectives cinématographiques, récitals et concerts, spectacles de danse et de théâtre.


La bibliothèque et la toiture ont été inscrits au titre des monuments historiques par un arrêté du 11 juillet 1979[1]



History of the museum

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The Musée Guimet was the brain-child of Emile Guimet (1836-1918), a Lyons industrialist who devised the grand project of opening a museum devoted to the religions of Ancient Egypt, Classical Antiquity, and Asia. Guimet visited Egypt and Greece before traveling around the world in 1876, stopping off in Japan, China and India. In the course of his travels he acquired extensive collections of objects which he put on display in a museum opened in Lyon in 1879. These collections were subsequently transferred to a new museum which he had built in Paris and which was inaugurated ten years later, in 1889. During Emile Guimet’s own lifetime, the museum, while maintaining a section devoted to the religions of Ancient Egypt, increasingly focused on Asian civilizations.

This new policy followed on from a series of expeditions undertaken in various regions of the Far East. Already, Louis Delaporte’s journeys in Siam and Cambodia had provided a collection of Khmer art forming the nucleus of the Paris Musée Indochinois at the Trocadéro, founded in 1882. Towards the end of the 19th century, the Louvre Museum, for its part, opened a section within its Department of Objets d’art, devoted to the arts of Asia-principally China and Japan-and this was later to become the Department of Asian Arts. Guimet himself allocated less and less museum space to the religions of classical antiquity in order to exhibit the objects brought back from Korea by Charles Varat. In 1912, series of religious iconographies were withdrawn to make room for the collections of Tibetan art which Jacques Bacot had assembled in the course of his missions.

In 1927, the Musée Guimet came under the administrative control of the French Museums Directorate and obtained large collections of objects that had been brought back by major expeditions to Central Asia and China, such as those undertaken by Paul Pelliot or Edouard Chavannes. Furthermore, that same year, the museum received the original works that had previously been exhibited at the Trocadéro Musée Indochinois. And, throughout the 1920s and 1930s, its collections were enhanced by a wealth of material from the French Archeological Delegation to Afghanistan. Joseph Hackin, at the time Director of the museum, and also in charge of the archeological excavations in Afghanistan, supervised major alteration works, including the roofing over of the central courtyard in 1938 in order to display part of the Khmer collections. The Musée Guimet acquired a worldwide reputation for its rich collections of art from the Indianized civilizations of Asia.

From 1945, within the framework of a massive reorganization of the French national collections, the Musée Guimet transferred its Egyptian pieces to the Louvre and, in return, received the entire collection of objects from the latter museum’s Department of Asian Arts. Between then and 1953, under its Director, René Grousset (Grousset having taken over from Joseph Hackin who had died in 1941 along with his wife in the service of the Free French forces) it became one of the world’s leading museums of Asian art. Grousset was succeeded by Philippe Stern, an international authority on Ancient Cambodian art who, between 1954 and 1965, attached particular importance to developing the museum’s research activities, its library and, above all, its photographic archives. In 1965 Stern’s successor, Jeannine Auboyer, was particularly responsible for enhancing the collections in the field of Classical Indian art. In the late 1960s, she supervised major alteration works designed to provide the museum with office space and new reserves, while in the following decade a new museum layout was introduced, stripped of the original neo-classical decor. In 1986, Jean-François Jarrige, a specialist in the ancient archeology of the Indian subcontinent, took over from the Sinologist Vadime Elisseeff who, after a long period in charge of the Musée Cernuschi, had been appointed Director at the Guimet in 1982. In 1991, in an annexe at N°19, Avenue Iéna, the museum, in collaboration with the sadly regretted Bernard Frank, Professor of Japanese Civilization at the Collège de France, opened the Buddhist Pantheon, displaying a selection of the original collections brought back from Japan by Emile Guimet. The opening of the Pantheon was part of a general policy- following on the footsteps of illustrious predecessors-aimed at consolidating the museum’s eminent role as a learned institution, and at the same time catering to an increasing public interest in Asian civilizations. The museum collections have been enriched thanks to financial backing from the French Museum Acquisition Funds, and to the generosity of the many donors whose names are acknowledged in the main entrance hall. The aim of the vast museum renovation program-adopted in 1993, initiated in 1996, and recently completed-was to ensure that the institution founded by Emile Guimet can increasingly assert itself, in line with the efforts of all its previous Directors and curatorial staff, as a major centre, in the heart of Europe, for the appreciation and knowledge of Asian civilizations, while also taking into consideration the latest developments in museum science and new requirements for the display and conservation of artworks. The architects, Henri and Bruno Gaudin, together with the team of curators, have given priority to natural lighting and to the creation of open perspectives within the 5500m2 of permanent gallery space. This new, pleasantly open and serene layout will make it easier for visitors to grasp the inter-relationships and differences between the various artistic traditions of Asia. With this major program of works, the Musée Guimet has now completed the total reorganization of its interior spaces since it was founded over a century ago.